Biner après la pluie

Cette année, la météo printanière a perturbé de nombreux agriculteurs dans l’implantation de leurs cultures. Les travaux de semis et de plantation des cultures sarclées telles que les pommes de terre, le maïs ou des betteraves n’ont pas pu se faire dans des conditions optimales ou ont eu lieu très tard. En même temps, les précipitations tombées régulièrement sous forme d’averses ont contribué à ce que la surface du sol s’envase ou qu’une croûte de battance se forme après le semis ou la plantation. De ce fait, une compaction a lieu directement à la surface du sol, diminuant voire entravant les échanges d’oxygène. Cet oxygène manquant handicape l’apport en nutriments via les racines des plantes cultivées, ce qui là aussi peut avoir des effets sur la croissance et sur le rendement ultérieurement. Si d’autres averses surviennent, la capacité d’absorption de la pluie est largement réduite, ce qui peut alors mener à d’autres ruissellements de surface. Dans ces cas, l’agriculture prévoit de rouvrir ces sols envasés ou encroûtés via un travail du sol ciblé. Ces circonstances ont justement aussi créé la notion de cultures sarclées, qui se rapportent idéalement aux cultures spécifiques correspondantes.
RoMü