Une génératrice de secours entraînée par de vieilles technologies

Actuellement, il est beaucoup question de possibles pénuries d’énergies au cours de l’hiver à venir. Le bois de chauffage sera amassé comme un trésor et les génératrices de secours sont elles aussi des outils demandés pour limiter les effets d’un possible black-out. De la même manière, voici plus de 130 ans, l’alternative de production d’électricité mobile qui pourrait être utilisée en tout endroit était déjà étudiée,
Lors de la rencontre nationale des amis des vieilles machines agricoles de cette année à Guntmadingen (SH) les 12 et 13 août un spécimen unique à quatre roues était aussi exposé. Le constructeur de tracteur suisse réputé Sepp Knüsel présentait une génératrice de secours entraînée par la vapeur restaurée avec soin jusque dans les moindres détails, tractée par cheval de production française. Celle-ci a été utilisée pour la production d’électricité à des fins d’éclairage électrique. En termes actuels, elle serait toutefois un peu encombrante et également trop lente à mettre en oeuvre pour une utilisation urgente, le chaudron à vapeur devant être préalablement chauffé au bois ou au charbon.
Cette machine construite en 1889 et pesant 3120 kg a été fabriquée à Paris par Sautter Lemonnier&Cie et arbore le numéro de série 91. La génératrice portant, elle, le numéro 886 a été elle aussi construite à Paris par Henry Chapman. Le 13 avril 1889, le chaudron à vapeur De Dior, Bouton, Trépardoux a reçu sa première distinction de qualité.
La génératrice à vapeur est entraînée avec un moteur radial à trois cylindres. Elle présente une puissance de 8 kW (10 ch) et peut générer un courant continu d’une tension de 36 V.

RoMü