L’ASETA encourage les procédés d’épandage innovants qui réduisent les émissions

Dans une motion déposée le 17 juin 2020 par les conseillers aux États Peter Hegglin et Werner Salzmann (président de l’ASETA), le Conseil fédéral est prié de formuler les ordonnances de manière à maintenir l’incitation financière en faveur de l’utilisation des épandeurs à pendillards après 2021. En outre, l’obligation d'épandre le lisier directement dans le sol soit être supprimée dans l’Ordonnance sur la protection de l’air.

17.06.2020

Le 17 juin dernier, Peter Hegglin et Werner Salzmann, président de l’ASETA, ont déposé une motion au Conseil des États. Le Conseil fédéral est prié de formuler les ordonnances de manière à maintenir l'incitation financière en faveur de l'utilisation des épandeurs à pendillards après 2021.En outre, l’obligation formulée dans l’Ordonnance sur la protection de l’air doit être supprimée.

Les auteurs de la motion avancent notamment les arguments suivants: «Parmi les principes fondamentaux de l'agriculture figurent l'amélioration de l'efficacité de l'azote et la réduction des pertes. La contribution aux procédés d'épandage qui réduisent les émissions d'ammoniaque est essentielle. L'évolution positive qui a suivi l'introduction de la Contribution à l'efficience des ressources 2014 indique que les systèmes d'encouragement permettent d'atteindre les objectifs désirés. Vu que d'autres facteurs comme la température ou l'humidité de l'air jouent un grand rôle sur l'efficacité de l'azote, une obligation pourrait aboutir à l'effet inverse de celui recherché. Le coût d'achat élevé de machines neuves forcera les agriculteurs à faire appel aux prestations d'entrepreneurs et à utiliser des machines en commun. La flexibilité moindre qui en résultera demandera une planification plus rigoureuse et laborieuse qui tiendra moins compte des conditions météorologiques. De surcroît, les citernes à lisiers avec des pendillards, plutôt plus lourdes que leurs prédécesseurs, risquent de compacter davantage la terre, ce qui va à l'encontre du ménagement du sol.»