Premiers succès pour le projet bernois de protection des plantes

Bien qu’il reste encore beaucoup à faire, le projet bernois de protection des plantes débuté en 2017 enregistre de premiers succès, selon ses responsables.

12.04.2022

La participation des exploitations au projet bernoisde protection des plantes a constamment augmenté depuis 2017. Tel est le résumé 2021 auquel ont pris part 3601 entreprises, alors que 2646 exploitations avaient débuté le projet en 2017. La participation serait globalement bonne, un plus grand taux d’adhésion est visé dans la renonciation à utiliser des herbicides et dans les tournières en bord de champ. Voilà ce qu’indiquent le canton de Berne et l’Union bernoise des paysans dans un rapport intermédiaire commun. Les rénovations d’aires de lavage aurait un effet particulier, de telle sorte que les outils de pulvérisation ou d’atomisation puissent être remplis et lavés de façon plus sécurisée et conformément à la protection de l’eau. C’est pourquoi de telles rénovation d’aires de lavage seront également soutenues financièrement par la Confédération à travers la Suisse, au-delà de la fin du projet.

Le projet de protection des plantes aurait aussi montré jusque-là que seules huit à douze substances utilisées pour quelques applications augmentent considérablement les risques pour les réserves en eau. Le nombre d’alternatives a ici augmenté, d’après ce qu’avancent les responsables du projet. Une mesure pleine d’effet contre l’entrée par les puits de drainage serait la mise en place de rangs croisés, qui auraient été mis en place de manière plus ciblés à partir de propositions d’appuis scientifiques. En complément, une centaine de pesticides aurait été recherchée en surveillant les évacuations de trois stations d’épuration. Cette surveillance aurait montré, que la charge en pesticides serait en diminution dans les trois stations d’épuration. La réduction serait la plus forte là où se trouve le plus grand nombre d’aires de lavage, est-il indiqué dans le rapport.

Les exploitations agricoles bernoises prennent part au projet de façon volontaire. Les champs et cultures spécialisées telles que les fruits et les vignes se trouvent  au coeur du projet. Celui-ci a débuté en 2017 et s’étend jusqu’à fin 2022. La surveillance sera prolongée jusqu’en 2024.

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